http://mutantisme.blogspot.com/
Ce blog collectif commencera à fonctionner en janvier 2010.
mardi 22 décembre 2009
lundi 7 décembre 2009
Attention OVNI
Les Éditions Caméras Animales publieront en 2010 le livre La spirale de la parole, de Guillaume Bergon.
Nous reviendrons sur ce texte hors du commun.
Nous reviendrons sur ce texte hors du commun.
Manifeste mutantiste 1.0 : version html + pdf
Le Manifeste mutantiste 1.0 est désormais lisible en version html directement ici : http://mutantisme.free.fr/html/sommaire.html
Il est bien sûr toujours possible de le télécharger en pdf à cette adresse :
http://mutantisme.free.fr/pdf/Manifeste%20mutantiste%201.0.pdf
Une version papier sortira en 2010 aux Éditions Caméras Animales.
Le 1.0 indique bien sûr que ce n'est qu'un début.
Il est bien sûr toujours possible de le télécharger en pdf à cette adresse :
http://mutantisme.free.fr/pdf/Manifeste%20mutantiste%201.0.pdf
Une version papier sortira en 2010 aux Éditions Caméras Animales.
Le 1.0 indique bien sûr que ce n'est qu'un début.
mardi 29 septembre 2009
"Wyllt" de Black Math Horseman : un hiératisme rock rare
Voix de femme contenue, réverbérée, basse et lancinante, utilisée à la même hauteur que les autres instruments, voire parfois en retrait, un élément d'ambiance, mais monte peu à peu au cours de l'album jusqu'à violemment percer la limite qu'elle s'était imposée, et exploser en cris de rage et incantations hiératiques découpées sur le dernier morceau de l'album, "Bird of All Faiths and None/Bell from Madrone". Un des meilleurs morceaux de rock qu'il m'ait été donné d'entendre depuis longtemps.
Il y a pas mal d'histoires que je pourrais raconter. L'un d'entre elles, classique, serait l'étonnement toujours renouvelé de voir de mauvais groupes, de la mauvaise musique, de faux artistes, faire la couverture des magazines, être invité sur des plateaux télés, être l'objet de blogs passionnés dans toutes les langues, et quand un groupe sort ENFIN quelque chose de différent, hors du lot, personne ou presque ne le remarque (aucun article en France à ma connaissance sur Black Math Horseman), car les gens ne s'intéressent en fait pas à la musique, mais aux petites histoires que l'on raconte autour, ils focalisent sur les signes extra-musicaux (un visage, un scandale, une anecdote, un vêtement, un âge, un "parcours").
Je n'ai jamais vu le visage des quatre musiciens de Black Math Horseman, dont j'ai croisé la musique sur Internet. J'entends juste un batteur, une bassiste-vocaliste et deux guitaristes, tous concentrés sur leurs instruments, concentrés sur leur jeu, jusqu'à la tension, la crispation, la contention, l'explosion, le reflux, le retour, l'entremêlement jusqu'à la torsion se résolvant en brèves libérations fulgurantes.
Une musique simple, électrique, sentie, avançant, tissant, ne renonçant jamais à son projet, n'abattant pas toutes ses cartes tout de suite, mais les abattant peu à peu, au fur et à mesure de l'album, jusqu'au long morceau final jouant méthodiquement et sans précocité une à une des cartes dévoilant une maîtrise, un sens, une méthode sachant approfondir et aiguiser les émotions jusqu'aux larmes, jusqu'à la souveraineté et le vrai silence des ondes mises en forme dans l'espace-temps pour en accentuer et donner à voir la vérité.
Quand une musique rend l'espace-temps plus vrai, on ne l'entend plus, elle s'efface, elle a réussi son équation, son sortilège, elle n'est qu'un moyen pour nous faire passer ailleurs. Certaines musiques, si nous les accueillons, nous ouvrent à une vérité plus palpable pendant quelques instants, réveillant nos antennes endormies, nos capteurs sensitifs inutilisés à force de craindre la douleur : une aube d'équations et de symétries dévoilant de nouveaux angles, réveillant des figures, créant des cérémonies mentales, regonflant les veines de sentiments craints et délaissés, sentiments se révélant non pas nocifs mais puissants, animaux, psychédéliques et vitaux, comme une rouille et une pourriture émergeant en sculptures au cœur d'une forêt, comme des peintures tatouant des montagnes jusqu'à se matérialiser en dimensions d'où se lèvent des créatures, des végétaux, des plasticités, des creux, des chemins, un réseau de veines inconnues soudainement rendu visible par l'afflux d'un sang de pétrole miroitant s'épanouissant en virages, loopings, courbes, ruisseaux, angles durs et montées coupées à 90°, 180°, 270° : une recréation du sentiment de toutes les possibilités de la matière par les ondes, n'hésitant pas à passer par les douceurs et les coups de poignards, les guérisons et les réouvertures de blessures comme dans l'une de ces casses de voitures où métal, terre et plastique s'épanouissent en fleurs jamais vues et jamais pensées, parmi la pluie, les reptiles, les arcs-en-ciel d'essence, les insectes et les canettes de sodas multicolores se déversant de machines et distributeurs éventrés.
Votre nouvelle drogue sera "Wyllt" de Black Math Horseman : fermez les portes, fermez les yeux, éteignez la lumière et surtout mettez le son bien fort.
Il y a pas mal d'histoires que je pourrais raconter. L'un d'entre elles, classique, serait l'étonnement toujours renouvelé de voir de mauvais groupes, de la mauvaise musique, de faux artistes, faire la couverture des magazines, être invité sur des plateaux télés, être l'objet de blogs passionnés dans toutes les langues, et quand un groupe sort ENFIN quelque chose de différent, hors du lot, personne ou presque ne le remarque (aucun article en France à ma connaissance sur Black Math Horseman), car les gens ne s'intéressent en fait pas à la musique, mais aux petites histoires que l'on raconte autour, ils focalisent sur les signes extra-musicaux (un visage, un scandale, une anecdote, un vêtement, un âge, un "parcours").
Je n'ai jamais vu le visage des quatre musiciens de Black Math Horseman, dont j'ai croisé la musique sur Internet. J'entends juste un batteur, une bassiste-vocaliste et deux guitaristes, tous concentrés sur leurs instruments, concentrés sur leur jeu, jusqu'à la tension, la crispation, la contention, l'explosion, le reflux, le retour, l'entremêlement jusqu'à la torsion se résolvant en brèves libérations fulgurantes.
Une musique simple, électrique, sentie, avançant, tissant, ne renonçant jamais à son projet, n'abattant pas toutes ses cartes tout de suite, mais les abattant peu à peu, au fur et à mesure de l'album, jusqu'au long morceau final jouant méthodiquement et sans précocité une à une des cartes dévoilant une maîtrise, un sens, une méthode sachant approfondir et aiguiser les émotions jusqu'aux larmes, jusqu'à la souveraineté et le vrai silence des ondes mises en forme dans l'espace-temps pour en accentuer et donner à voir la vérité.
Quand une musique rend l'espace-temps plus vrai, on ne l'entend plus, elle s'efface, elle a réussi son équation, son sortilège, elle n'est qu'un moyen pour nous faire passer ailleurs. Certaines musiques, si nous les accueillons, nous ouvrent à une vérité plus palpable pendant quelques instants, réveillant nos antennes endormies, nos capteurs sensitifs inutilisés à force de craindre la douleur : une aube d'équations et de symétries dévoilant de nouveaux angles, réveillant des figures, créant des cérémonies mentales, regonflant les veines de sentiments craints et délaissés, sentiments se révélant non pas nocifs mais puissants, animaux, psychédéliques et vitaux, comme une rouille et une pourriture émergeant en sculptures au cœur d'une forêt, comme des peintures tatouant des montagnes jusqu'à se matérialiser en dimensions d'où se lèvent des créatures, des végétaux, des plasticités, des creux, des chemins, un réseau de veines inconnues soudainement rendu visible par l'afflux d'un sang de pétrole miroitant s'épanouissant en virages, loopings, courbes, ruisseaux, angles durs et montées coupées à 90°, 180°, 270° : une recréation du sentiment de toutes les possibilités de la matière par les ondes, n'hésitant pas à passer par les douceurs et les coups de poignards, les guérisons et les réouvertures de blessures comme dans l'une de ces casses de voitures où métal, terre et plastique s'épanouissent en fleurs jamais vues et jamais pensées, parmi la pluie, les reptiles, les arcs-en-ciel d'essence, les insectes et les canettes de sodas multicolores se déversant de machines et distributeurs éventrés.
Votre nouvelle drogue sera "Wyllt" de Black Math Horseman : fermez les portes, fermez les yeux, éteignez la lumière et surtout mettez le son bien fort.
lundi 20 juillet 2009
mercredi 20 mai 2009
Alliance d'imachines
Tout le catalogue Caméras Animales est maintenant disponible dans le lieu ami La Mach'inante à Montreuil.
La Mach'inante (26 rue Rochebrune / 93100 Montreuil)
Renseignements : http://www.26rockbrown.org/
La Mach'inante (26 rue Rochebrune / 93100 Montreuil)
Renseignements : http://www.26rockbrown.org/
Loire sur Tours
Sortie du livre Loire sur Tours de François Richard (texte) et Christophe Laurentin (photos) aux éditions du Chasseur abstrait - interview ici
http://www.amazon.fr/Loire-sur-Tours-Fran%C3%A7ois-RICHARD/dp/235554011X/ref=sr_1_3
http://www.artistasalfaix.com/revue/Francois-RICHARD
http://www.amazon.fr/Loire-sur-Tours-Fran%C3%A7ois-RICHARD/dp/235554011X/ref=sr_1_3
http://www.artistasalfaix.com/revue/Francois-RICHARD
Mathias Richard en mai 2009
Samedi 23 mai 2009, 20h : participation de Mathias Richard au festival "PO2ZIES" à La Mach'inante (26 rue Rochebrune / 93100 Montreuil) + stand Caméras Animales. Renseignements : http://www.26rockbrown.org/
Samedi 30 mai 2009, 20h : participation de Mathias Richard à la soirée "Le langage des viscères" (L'Archipel / 17 bd de Strasbourg / 75010 Paris). Renseignements : http://www.myspace.com/dustofmydust
Samedi 30 mai 2009, 20h : participation de Mathias Richard à la soirée "Le langage des viscères" (L'Archipel / 17 bd de Strasbourg / 75010 Paris). Renseignements : http://www.myspace.com/dustofmydust
dimanche 22 février 2009
"Ma pièce préférée"
François et Mathias Richard interrogés par Olivier Stroh sur le théâtre : "Ma pièce préférée" sur le site Artslivres
samedi 21 février 2009
Anaérobiose
Sortie du livre Anaérobiose de Mathias Richard aux éditions du Grand Souffle
Le blog du livre : http://anaerobiose.blogspot.com/
Le blog du livre : http://anaerobiose.blogspot.com/
Ly Thanh Tiên improvise sur Artaud
Vendredi 12 décembre 2008 à minuit, France Musique (émission "A l'improviste")
Duo Kormak avec Didier Lasserre (batteur) et Ly Thanh Tiên (textes d'Artaud)
Texte et vidéo sur ce concert -ici-
Duo Kormak avec Didier Lasserre (batteur) et Ly Thanh Tiên (textes d'Artaud)
Texte et vidéo sur ce concert -ici-
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