mercredi 26 janvier 2011

"Il faut oser plonger dans le texte totalement"

Note de lecture de Christiane Rolland Hasler (revue Brèves) sur La spirale de la parole de Guillaume Bergon.

"Il faut oser plonger dans le texte totalement, se laisser aspirer par la spirale des mots, afin de percevoir la pulsation d’un texte vivant, en recherche (« J’ai l’idée précise du langage que je veux créer. » page 121), avançant sur un rythme obsédant comme autant de coups frappés à une porte."
http://www.lekti-ecriture.com/blogs/nouvelles/index.php/post/2011/01/24/Spirale...#comments

lundi 17 janvier 2011

"Des fous complets"

André Murcie à propos de Caméras Animales :
http://alyteraturi.hautetfort.com/archive/2011/01/11/alyteraturi-7.html

Caméras animales

Ceux-là, on les tient à l'oeil, depuis longtemps. Pour vous le prouver l'on a fait suivre la recension de leur dernier livre par une partie de celles que nous avons consacrées à leurs différentes parutions depuis plusieurs années. Je ne sais pas comment ils se débrouillent mais leurs bouquins font mouche à tous les coups. Des fous complets. Mais des fous de littérature. Et de plein d'autres dérives. Et par nos temps d'uniformisation béante, ça ne court pas les rues. A emporter avec vous sur nos îles mondialisées. Vous vous sentirez un peu moins seuls.

"UNE TRANSE CHAMANIQUE S'OUVRANT SUR UNE SIDERATION DE LA PENSEE"

Article de Régis Nivelle sur La spirale de la parole, de Guillaume Bergon

http://www.lithoral.com/article/index.php?id=128

"Une forme autocréatrice qui se nourrit d'elle-même infiniment et, semblable à une transe extatique, s'ouvre sur un néant, une non-pensée ou, pour le moins, une sidération de la pensée.

Oui, décidément, ce texte est une pure irréalité qui fait front à la pensée, la malmène et la défie. Et c’est bien de l'imminence d'un néant dont il pourrait être question dans ce texte derviche, d’un tournoiement au bord de l’à-pic du vide rarement approché.
Ce qu'on ne "préférerait autant pas" apercevoir du vide, alors que nous girons tous vers cette totalité.

Reconnaissons ici au moins les signes (...) avant-coureurs d'une profonde métamorphose de la pensée."